Esprit Frappeur | Izuba éditions
Jacques Morel
Ce livre est d’un genre peu habituel.
D’abord par son ampleur : plus de 1500 pages en un seul volume !
Ensuite par la quantité et la qualité des informations qu’il contient, ainsi que la variété des sources que l’auteur croise : enquêtes et reportages journalistiques ; investigations réalisées par des institutions parlementaires (Assemblé nationale en France, Sénat en Belgique) et par des organisations internationales (ONU, ex-OUA) ou de défense des droits de l’homme (Human Rights Watch de Washington, African Rights de Londres).
Ce livre est d’un genre peu habituel.
D’abord par son ampleur : plus de 1500 pages en un seul volume !
Ensuite par la quantité et la qualité des informations qu’il contient, ainsi que la variété des sources que l’auteur croise : enquêtes et reportages journalistiques ; investigations réalisées par des institutions parlementaires (Assemblé nationale en France, Sénat en Belgique) et par des organisations internationales (ONU, ex-OUA) ou de défense des droits de l’homme (Human Rights Watch de Washington, African Rights de Londres).
S’y ajoute une masse d’informations puisées dans des travaux universitaires, dans des récits de témoins ou de rescapés du génocide.
Il exhibe aussi de nombreux documents issus de ce qu’il est convenu d’appeler les « archives Mitterrand ».
Si Jacques Morel a pu mobiliser une si grande quantité de documents d’archives est-ce à dire que des universitaires ne pouvaient pas y accéder ? Pourquoi diable ne s’en servent-ils pas ? À moins que d’aucuns n’aient décidé d’en faire un usage sélectif. Ce qui n’est pas sans poser problème du point de vue de l’historien.
Oui, ou non, la France porte-t-elle des responsabilités dans l’histoire du génocide commis en 1994 au Rwanda ? Assurément le livre de Jacques Morel vient à point nommé pour que l’on se pose des questions toujours d’actualité.
Jacques Morel, titulaire d’un 3ème cycle en mathématiques appliquées a travaillé comme ingénieur statisticien et informaticien au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à Strasbourg et se trouve aujourd’hui à la retraite.
Conscient d’être impliqué comme citoyen français et contribuable dans le génocide des Tutsi rwandais en 1994, il découvre dans les notes des conseillers du Président de la République que les Tutsi ont été considérés comme les ennemis de la France et que celle-ci aura ainsi été de connivence depuis 1990 avec ceux qui voulaient exterminer tous les Tutsi.
L’attentat contre l’avion présidentiel, le coup d’État qui a institué le gouvernement génocidaire, l’assassinat des politiciens artisans des accords de paix, le génocide, l’opération militaire de secours lancée par la France, sont les phases d’un même plan qui visait à l’éradication des Tutsi.
« Est-il normal que la France ne soit pas sanctionnée par les Nations Unies, alors qu’elle a manifestement violé la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, par exemple en refusant délibérément d’arrêter les auteurs du génocide pendant l’opération Turquoise ? »
« L’État français va-t-il tarder encore longtemps à reconnaître ses crimes, et verser des réparations aux victimes ? »
« Enfin, est-il pensable que les responsables politiques et militaires français n’ai pas à répondre de leurs actes ? »
__
Ce livre, avec une préface de José Kagabo, maître de conférences à
l’École des
hautes études en sciences sociales, fait le point sur l’implication
de la
France dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 à partir de
documents et
témoignages connus jusqu’à ce jour. Par la richesse de son
information il sera
un document incontournable pour apprécier le rôle de la France dans
un génocide
qui n’aurait sans doute pas été exécuté si la France n’était pas
intervenue
là-bas, pour prendre la place de l’ancienne puissance coloniale et
participer à
la mise en œuvre d’une machine qui a tué au minimum un million de
personnes
sans jamais chercher à l’arrêter.
Description de l’ouvrage :
1 500 pages, 90 tableaux, 93 figures ou photos, index des noms de
1898
personnes, table des matières, des tableaux et des figures,
glossaire.
Référence : EF156 - Prix : 60 euros.
Consulter l’intégralité du livre ci-dessous :
• Jacques Morel, ingénieur au CNRS, ne connaissait rien au Rwanda jusqu’en juin 1994. C’est lors de l’opération Turquoise qu’il a commencé à réaliser combien son pays était engagé dans le soutien aux auteurs du génocide.
Il a été membre de l’association Survie de 1995 a 2002.
Une partie de son travail sur Bisesero a été reprise par la CEC dans ”L’horreur qui nous prend au visage”. Il a participé à la réédition d’”Un génocide sans importance” de Jean-Paul Gouteux.
En collaboration avec Georges Kapler, il a écrit plusieurs articles dans la revue annuelle ”La Nuit Rwandaise”. Il a été entendu par la commission Mucyo le 12 juillet 2007.
Il est par ailleurs l’auteur de ”Calendrier des crimes de la France outre-mer”, Esprit Frappeur, 2001.
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