Dans la matinale du mercredi 1er octobre sur France Culture, Guillaume Erner consacrait son « humeur du matin » à l'incarnation cinématographique de Gisèle Halimi par Charlotte Gainsbourg, et aux questions que ce casting a pu soulever. Sur le moment, j'avais balayé d'un haussement d'épaules les inepties moralisantes de mon bavard quotidien.
Découvrant ensuite ici même l'article récent de Daniel Mermet puis la dernière chronique de Gérard Mordillat, je suis retourné lire en ligne le billet d'Erner. Attentivement. Ce qui m'a convaincu qu'il fallait tout de même réagir. Ami lecteur, je t'invite à prendre connaissance de ce billet, vite lu, pour une lecture plus fluide de la présente chronique. Car c'est un courrier à l'auteur, adressé en vrai comme toujours. Il ne m'a pas répondu, d'ailleurs. Comme toujours.
Cher Guillaume Erner,
De Gisèle Halimi, vous dites dans votre humeur de mercredi dernier qu'« elle ne s'est jamais exprimée sur la situation actuelle au Proche-Orient pour une raison simple : elle est morte avant. » Bon. Comment dire. Pour éclairer ce qui va suivre, je vous propose de commencer par lire ceci :
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